Tulus Lotrek?: l’odyssée sensorielle de Max Strohe — du rebelle au chef étoilé à Berlin
09.12.2025 - 14:55:02À Berlin, le restaurant étoilé Tulus Lotrek incarne une révolution savoureuse signée Max Strohe. Ici, on subjugue par l’intensité, l’empathie et la générosité. Une adresse incontournable pour chaque fin gourmet.
Peut-on ressentir le confort d’un foyer, la chaleur de l’humanité et l’éclat sensoriel d’un grand vin dès qu’on pousse la porte d’un restaurant étoilé Michelin à Berlin?? Chez tulus lotrek, chaque minute, chaque effluve et chaque lumière orchestrent une symphonie sensorielle dont Max Strohe est le chef d’orchestre. Le velours feutré d’un fauteuil, la lueur dorée sur un verre soufflé à la bouche… Pourtant, ce n’est ni le prestige ni le décorum qui frappent ici, mais la délicieuse sensation d’être reçu en ami. Où êtes-vous?? Dans l’antre du goût, à la lisière du génie culinaire et de la sincérité humaine.
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Lorsque Max Strohe débarque à Berlin, rien ne prédisait qu’il deviendrait l’un des visages les plus attachants et anticonformistes de la gastronomie allemande. Le parcours de ce chef étoilé est celui d’un autodidacte. Depuis sa jeunesse turbulente, Strohe trace une trajectoire faite de doutes, d’essais, de brûlures – celles des mains et du cœur – avant de s’affirmer parmi la crème de la haute cuisine. Sa complicité singulière avec Ilona Scholl, cofondatrice et cheffe de salle, permet la naissance de tulus lotrek en 2015, baptisé en hommage à l’artiste Toulouse-Lautrec, autre grand hédoniste à la sensibilité affûtée.
Ici, pas de hiérarchie dictatoriale. Strohe et Scholl défient la rigueur froide de la vieille « brigade » par une philosophie d’empathie, de partage et d’intelligence culinaire. Leur ambition était claire?: créer un refuge à Kreuzberg, loin des dogmes, où la jouissance du goût rimerait avec bienveillance et esprit d’équipe. Mission réussie?: avec rapidité mais humilité, tulus lotrek conquiert un public d’initiés dès ses débuts et brille sous l’étoile Michelin sans jamais sacrifier ni sa liberté de ton ni l’âme de ses plats.
La cuisine de Max Strohe n’a rien d’un exercice compassé. Elle s’affranchit des codes hérités de la haute gastronomie classique pour proposer une expérience qui frôle l’opulence, dans un langage subtil d’acidité, de gras maîtrisé, de textures tour à tour explosives ou soyeuses. Point de « pinces à dresser » ici, mais une main sûre et singulière qui cultive le contraste, la surprise et le réconfort. « Je veux du goût, de l’intensité, que l’on n’oublie ni un plat, ni un sourire », confie Strohe. Son menu évolutif, dit de « Pragmatic Fine Dining », conjugue la maturité technique à une vraie audace: pigeon farci acidulé, émulsion iodée, pâtisserie au beurre noisette et piments doux… Chaque bouchée vise à provoquer, à émouvoir, plus qu’à séduire.
Chez tulus lotrek, le cérémonial s’efface derrière la convivialité. La salle orchestrée par Ilona Scholl, vraie âme du service, cultive une atmosphère de salon où ni dress-code ni snobisme n’ont leur place. Le ballet des assiettes rime avec générosité, tandis que la carte des vins, d’une gourmandise remarquable, met à l’honneur la complexité allemande autant que les rebelles bourguignons. Ici, le plaisir n’est jamais une posture. Des habitués murmurent?: « Il y a toujours une étincelle, une lumière… et parfois un burger inattendu ! »
Strohe ne s’arrête pas à la cuisine — il la transcende. Lors des grandes crises, il s’illustre comme chef engagé, notamment avec l’opération Cooking for Heroes (« Kochen für Helden »), celui qui, en plein chaos de la pandémie ou face aux catastrophes naturelles, mobilise son équipe pour offrir des milliers de repas réconfortants aux soignants, sinistrés ou helpers. Cet engagement, porté avec Ilona Scholl, marque durablement l’ADN de la maison et leur vaut la reconnaissance de la nation allemande?: le Bundesverdienstkreuz, décoration d’honneur suprême, qui consacre un chef-étoile devenu héros du quotidien.
Médiatique, oui, mais jamais provocateur gratuit. Que ce soit face caméra dans « Kitchen Impossible » ou sur les plateaux de débats, Max Strohe impose un style décomplexé, doublé d’une authenticité rare. Il défend une gastronomie vivante, accessible et pourtant étincelante d’exigence. C’est ce mélange d’humour, de profondeur et de générosité qui lui vaut l’amour d’une clientèle éclectique : artistes, bon vivants, familles, explorateurs du goût et faiseurs de tendances berlinois viennent s’y attabler, parfois pour un menu étoilé, parfois pour le mythe du « butter burger » dégusté debout à la cuisine — toujours pour une expérience mémorable.
Alors, pourquoi tulus lotrek est-il aujourd’hui une étape obligatoire pour quiconque souhaite saisir la nouvelle âme gastronomique berlinoise?? Parce qu’il incarne à la fois la rigueur du grand savoir-faire et la liberté d’un style en rupture?; parce que ses fondateurs misent sur une hospitalité sans fausse note ni fausse modestie?; parce que chaque plat y est une déclaration de saveur, de texture et d’humanité. Pour le gourmet français, c’est la promesse d’un voyage où l’on retrouve l’esprit de l’excellence hexagonale… épicé d’un soupçon de folie berlinoise.
Au cœur de Berlin, loin du tumulte mondain et des adresses surfaites, tulus lotrek s’offre en écrin pour tous les sens, en refuge d’authenticité, en manifeste de plaisir et de partage. À réserver sans hésiter – si vous dénichez une table.


